Barres énergétiques et protéinées : que choisir ?
Barres énergétiques et protéinées : que choisir ?
La note ScanNuts est souvent très basse. La raison ? L’utilisation d’ingrédients peu qualitatifs, potentiellement dangereux pour la santé, le tout emballé dans des « packagings » à forts impacts environnementaux.
Nous faisons ici un état des lieux des risques majeurs identifiés dans les barres que vous pouvez acheter et on vous explique tout maintenant !
Barres énergétiques et protéinées : volet santé
- Source de protéines
- Lait : la consommation excessive peut avoir des effets néfastes : diarrhées, diabètes, croissance de cellules cancéreuses, perturbations neurologiques et immunitaires
- Soja : les isoflavones agissent en perturbateurs endocriniens
- Matières grasses
- Peu d’huiles vierges utilisées : les huiles sont raffinées, extraites à chaud avec de l’hexane (solvant pétrochimique) et peuvent provoquer une inflammation de l’intestin
- Procédés de transformation
- Les fortes cuissons (céréales et fruits à coques) forment des acrylamides, substances associées à un fort risque cancérogène
- Le rôtissage (fruits à coque) peut former des HAP, hydrocarbures classés cancérogènes
- Sucres et édulcorants
- Sirops (glucose, fructose, agave) : peuvent induire une perméabilité de l’intestin, contribuer au développement de prise de poids ou de diabète
- Édulcorants de synthèse (sucralose, maltitol à titre d’exemple) au mieux laxatifs et au pire induiraient des troubles de la régulation de glucose voire certaines cancers
- Texturants et antioxydants
- Additifs phosphatés (E338 à 342 et E450 à 452) : peuvent provoquer des problèmes rénaux, des cancers et augmenter la mortalité cardiovasculaire
- Mono et diglycérides d’acides gras (E471) :peuvent favoriser les inflammations de l’intestin
- Amidons modifiés (E1410 à 1452) : se comportent comme des sucres et font augmenter la glycémie, peuvent favoriser les maladies rénales et certains cancers
Barres énergétiques et protéinées : volet environnemental
- Matières premières à forte empreinte
- Protéines de lait : très impactantes car issues d’élevages peu vertueux et provenant de plusieurs milliers de kilomètres
- Matières premières tropicales : soja huile de palme, huile/sucre de coco, provenant de l’autre bout du monde et cultivées avec pesticides et engrais
- Production hors de France
- Souvent, les usines de production ne sont pas en France, ce qui augmente l’empreinte environnementale du produit
- Emballages difficilement recyclables
- Format individuels d’emballages composés de plusieurs matériaux potentiellement recyclables mais souvent non recyclés en France
Barres énergétiques et protéinées : volet éthique
- Des pratiques agricoles opaques
- Pour les matières premières venant de loin : on ne sait pas où elles ont été produites et récoltées, ni par qui (enfants, femmes sans contrats ? à titre d’exemple)
- Peu d’entreprises communiquent sur des contrats équitables pour leurs matières premières sensibles (cacao, soja, palme, coco, vanille, cacahuète par exemple)
- Utilisation d’additifs controversés
- Certains industriels utilisent des ingrédients interdits dans certains labels ou bannis par la grande distribution
Barres énergétiques et protéinées : volet nutritionnel
Ce volet est généralement le mieux noté : les industriels raisonnent en apports nutritionnels sans avoir un vision systémique sur les impacts globaux
- Des points d’attention demeurent
- Des matières premières végétales pas si intéressantes : les barres vegan peuvent contenir des antinutriments (problématiques pour le système digestif) avec des protéines à faible digestibilité
- Des matières grasses peu qualitatives
- Forte concentration en acides gras saturés
- Des procédés de transformation qui font perdre les bienfaits des aliments (quand ils ne sont pas bruts ou crus)
- Un facteur de satiété assez faible
- Des bombes de sucre à indices glycémiques forts avec peu de fibres aboutissent à des barres peu nourrissantes (par rapport aux recommandations OMS ou ANSES)
Conseils des Nuts
- On prend quoi ?
- On privilégie les scores Or et Argent sur notre outil ScanNuts qui prend en compte l’ensemble de la chaine de valeur des produits
- On choisit des produits avec des ingrédients connus et avec le moins d’ingrédients possible pour limiter les impacts sur la santé et sur l’environnement. Pour bien lire les étiquettes consultez l’article dédié
- On fait attention aux allégations marketing : les ingrédients miracle n’existent pas (sinon on le saurait depuis longtemps)
- On évite les barres protéinées : certaines ont des bons ratios de protéines en théorie, mais dans la réalité, elles sont difficilement utilisables par notre organisme du fait de la faible qualité de leurs ingrédients
- On privilégie le « fait-maison » : les recettes sont simples et on sait ce qu’on met dedans
- Les barres doivent rester occasionnelles : lors d’une épreuve d’endurance ou de temps en temps après un entrainement par exemple (les indices glycémiques élevés tendent à augmenter les risques de prise de poids et de diabètes). Elles génèrent des quantités importantes de déchets plastiques
- Les barres ne peuvent remplacer un vrai repas :malgré les publicités, il est difficile de substituer un repas avec des produits naturels et bruts, par des barres ultra transformés, composés d’ingrédients à risque