Sissy Mua : des compléments alimentaires à boycotter ?
Les influenceurs « sport pour la santé » : des bénéfices mais un devoir de vigilance
Depuis quelques années mais surtout depuis les premiers confinements, les réseaux sociaux ont donné naissance à de nombreux profils d’influenceurs proposant des services, séances et programmes de sport, gratuits ou payants. Objectivement, c’est une très bonne chose ! De plus en plus de personnes peuvent désormais facilement et de manière très accessible, faire du sport, danser, courir ou tout simplement bouger. D’ailleurs, l’objectif véhiculé par ces influenceurs (mais également recherché par leurs « consommateurs ») est d’améliorer la santé au global des personnes et donc de leur communauté : une aubaine, en pleine pandémie.
Toutefois, en prenant un peu de recul, on s’aperçoit que beaucoup d’entre eux n’ont pas de véritable formation (sur le plan sportif et/ou nutritionnel). Ils peuvent proposer des conseils non fondés et imprécis donnant l’impression qu’ils sortent d’un chapeau magique. Par exemple, certains recommandent de faire des exercices potentiellement dangereux pour nos articulations si mal exécutés (ou même si bien exécutés, en fait) voire même nous « prescrire » des compléments alimentaires de piètre qualité pour arriver (trop) vite au résultat physique escompté, sans prendre en compte la santé, pour pouvoir toucher une prime via leurs sponsors.
Il est important de souligner que dans ce contexte, nous ne sommes pas seulement en face de simples avis. Nous avons bien entendu, tous le droit de donner des conseils, relater et expliquer nos expériences et ressentis pour aider les autres. C’est d’ailleurs une des forces des réseaux sociaux : permettre à toutes et tous de s’exprimer et de développer son « business ». Lorsque ce sont des avis et conseils réfléchis, résultats d’un véritable travail de recherche et de développement, il n’y a aucun problème.
À l’inverse, lorsque le profit de l’influenceur transcende l’intérêt pour sa communauté (followers), lorsque la véracité de ce qu’elle ou il dit est mise à mal par un manque de bagage institutionnel (études, lectures, formations etc…), lorsque globalement, on sent que la personne sort des concepts ou idées un peu bancales, nous sommes alors en droit de s’interroger sur leur utilité.
Il est d’ailleurs souvent difficile de savoir « quoi faire » ou « comment se positionner » face à leurs discours qui diffèrent d’un influenceur à l’autre. Ils ont d’ailleurs des démarches de communication très structurées, augmentées d’un discours éprouvé et d’une sémiologie graphique travaillée d’où la difficulté pour le consommateur et l’utilisateur de s’y retrouver.
Lorsque qu’une communauté compte des milliers, dizaines de milliers voire millions d’abonnés sur les réseaux sociaux, son propriétaire a un devoir de vigilance sur ce qu’il dit ou ce qu’il fait. L’utilisateur va être « influencé» par ce qu’on lui montre.
- Exemple : si un influenceur dit « mangez cette nouvelle protéine en poudre pour avoir, comme moi, de beaux abdominaux », on aura tendance a acheter ce même produit (on fait confiance).
Bien (trop) souvent, ce sont les marques qui ont les plus gros budgets marketing qui proposent malheureusement les produits les moins qualitatifs. On se retrouve face à des armées d’influenceurs proposant « monts et merveilles » à coup de codes promotionnels pour des produits au mieux trop chers pour le bénéfice apporté, au pire, dangereux pour notre santé (et oui…) dans le cadre d’une consommation régulière.
C’est pourquoi, une alimentation diversifiée et vraie devrait normalement suffire à combler nos besoins nutritionnels. Certaines vitamines et minéraux peuvent néanmoins être pris occasionnellement dans l’année comme compléments permettant d’améliorer et/ou préserver votre santé. Pourtant, en écoutant les stars des réseaux, on a presque l’impression de devoir prendre un shaker toutes les heures et manger comme des astronautes pour bien faire. Revenons donc sur terre 2 minutes, le temps de vous parler de Sissy Mua et de sa nouvelle gamme de compléments TrainSweatEat.
Sissy Mua à la loupe
Parmi tous ces influenceurs, une personnalité qui n’est plus à présenter est Sissy MUA (Célia Léo, de son vrai nom). Faisant ses débuts sur Youtube pour donner des conseils lifestyle et beauté (MUA = Make-Up Artist), il y a plus de 10 ans maintenant, elle se dirige peu à peu vers le fitness et la forme.
En 2016, elle se professionnalise et apporte une autre vision, plus saine du fitness. Elle montre qu’on peut progresser (que ce soit dans la performance ou l’esthétique) avec un mode de vie végétarien, composés d’aliments vrais sans avoir recours à des brûle-graisses, à des montagnes de compléments alimentaires ou seulement des pilules magiques.
C’est rafraichissant : au revoir les idées reçues des salles de sports peuplées de personnes bodybuildées et bienvenue à une perception plus réaliste du monde du fitness avec des sportifs et sportives de tous horizons, de tous âges et de toutes morphologies, venant pour améliorer leur (condition) physique.
En 2019, elle monte sa plateforme TrainSweatEat où on va pouvoir retrouver des cours de sport mais également des recettes de cuisine et des idées pour se sentir mieux dans sa peau, au quotidien.
Lors du premier confinement, elle arrive même à rallier des dizaines de milliers de personnes (plus de 80 000 personnes connectés) lors de ses « Lives Fitness » sur les réseaux sociaux, permettant à ces personnes de reprendre ou garder une activité physique ou tout simplement de bouger, malgré les restrictions sanitaires. Bien entendu, elle y trouve son compte et grâce à cela, ce sont des milliers de personnes qui se sont sentis mieux physiquement (et sans doute psychologiquement également) au cours de ses deux dernières années : on ne peut que la remercier et la féliciter pour cela.
Aujourd’hui, Sissy Mua et sa marque TrainSweatEat lance une gamme de compléments alimentaires qui (et ça nous fait de la peine de le dire), nous déçoivent énormément.
On vous explique pourquoi dès maintenant !
Disclaimer
Avant d’aller plus loin (et oui, on maintient un peu le suspens), on veut juste faire une pause pour se mettre d’accord avec vous, lecteurs.
Notre but avec In Nuts We Trust est de faire un travail d’investigation objectif et sourcé, principalement autour des marques de micronutrition, qui vantent les bénéfices santé et environnementaux de leurs produits. À l’instar d’une Elise Lucet ou d’un Hugo Clément, notre rôle est d’alerter dans le cas où il y aurait mensonge (ou en tous cas, détournement de la vérité), pour des produits au mieux trop chers pour ce qu’ils apportent réellement voire réellement dangereux en cas de consommation prolongée.
Le buzz ne nous intéresse pas (pour les adeptes du « vous cherchez juste à faire le buzz »). Le projet In Nuts We Trust intervient en dehors de nos boulots respectifs. Nous ne gagnons rien à publier nos infographies et articles sauf la petite satisfaction que, à notre niveau, nous sensibilisons le consommateur et les entreprises à aller vers des choix plus consciencieux de leurs produits dans l’idée de se diriger vers un monde au futur plus souhaitable et durable.
L’ensembles des informations que vous retrouverez à la suite de l’article ont déjà été envoyées par mail à la société TrainSweatEat : il était normal de les prévenir en amont et même de leur donner un droit de réponse.
Notre système de notation
Sissy Mua : un joli marketing mais des produits pas vraiment à la hauteur
Objectivement, la boutique en ligne du site TrainSweatEat avec les compléments alimentaires de Sissy Mua est très bien travaillée : stylé épuré, tons pastels et produits parfaitement mis en valeur.
On découvre d’ailleurs, un peu les « claims » (prétentions en français) portés par la marque :
- On joue sur la carte de la naturalité des recettes
- On parle également de recettes 100 % végétales
- On garantie des formulations qui sont saines
- On dit enfin qu’on a choisi les meilleurs ingrédients / nutriments
Tentons de voir si ces promesses sont vraies !
Une problématique majeure dans le marché des compléments alimentaires et qu’on se retrouve vite perdu lorsque nos connaissances sont limitées. Tout semble extraordinaire avec des marques qui nous promettent d’être énorme et sec ou d’arriver à soulever toujours plus lourd, en seulement quelques semaines. Dans les faits, c’est souvent faux et même dangereux pour notre santé.
Focus sur la fabrication
Pour attirer toujours plus de clients, les industriels doivent fabriquer des produits pas ou peu chers. Pour faire du volume et mettre toujours moins de sucre ou de gras, ils utilisent des additifs : ce sont des petits composés super pratiques qui vont permettre de modifier la texture, la couleur ou bien directement le gout du produit. Pratique mais pas sans risque : aujourd’hui, nombre d’additifs sont controversés puisqu’ils pourraient à terme être très dangereux pour notre santé (du ballonnement en passant par la diarrhée jusqu’à provoquer certains cancers).
Sans l’ajout d’additifs, il est possible de « jouer » sur les matières premières : d’une part, au niveau de l’origine géographique, d’autre part, en rognant simplement sur la qualité.
Mais attention : le tout végétal n’est pas du TOUT synonyme d’un gage de qualité.
Souvent, les industriels utilisent des protéines de soja, de pois ou de blé provenant de l’autre bout du monde, où les droits humains peuvent être bafoués et où les réglementations peuvent être beaucoup plus laxistes en matière d’épandages de pesticides par exemple (avec un risque sous-jacent de consommer des résidus de pesticides dans nos préparations/shakers).
Focus sur la production
Les matières premières végétales communément utilisées (riz, soja, pois, blé, etc.) contiennent quasiment toutes des substances potentiellement nocives appelées « antinutriments » (lectines, saponines, isoflavones, acide phytique, etc.). Ces antinutriments peuvent être éliminés par cuisson, par trempage ou par germination (pas tout le temps). En revanche, ces étapes sont généralement trop longues et trop couteuses pour les industriels, qui préfèrent vite réduire en poudre les protéines, les mélanger puis les mettre en pot.
Généralement, si la marque ne communique pas sur les procédés d’élimination des antinutriments, c’est que, clairement, elle ne le fait pas : il faut donc soit consommer votre protéine cuite, soit se diriger vers une alternative plus vertueuse.
Alors Sissy Mua, toujours rien à déclarer ? Ok, ça marche, entrons dans le vif du sujet.
Sissy Mua : protéines végétales
Nous avons déjà publié un article sur les bénéfices et risques liés à la production et consommation de protéines végétales à retrouver ici : lien, sans oublier notre infographie dédiée.
Focus sur la gamme de produits TrainSweatEat « By Sissi »
Découvrons ensemble le premier produit : les protéines végétales, commercialisé sous 2 références : un goût « chocolat » et un goût « mangue tropicale ».
Ce qu’on peut lire sur le site : « Les protéines végétales sont idéales pour augmenter et maintenir ta masse musculaire avec ta séance Trainsweateat Nutrition ! Une formule délicieuse à la mangue tropicale, enrichie en vitamine B12 pour fondre de plaisir et de gourmandise ! Tous les ingrédients sont réunis pour te permettre de progresser rapidement ».
- Source naturelle de protéines et d’acides aminés
- Nutriments essentiels pour tes muscles
- 100% végétale : alternative idéale à la whey
Ce qu’on peut lire sur l’étiquette : « protéines végétales 87 % (protéine de pois, farine de tournesol déshuilée et protéine de potiron), arômes naturels et arômes, colorant : beta carotène, acidifiant : acide citrique, épaississants : gomme guar et gomme xanthane, édulcorant : sucralose, vitamine B12 (cyanocobalamine) ».
- Peut contenir des traces de lait.
Commençons la dissection :
Matières premières végétales : Une origine et des méthodes de cultures inconnues
Ici, l’équipe de TrainSweatEat (enfin, le laboratoire qui bosse pour TrainSweatEat plutôt) travaille sur une formulation à partir de 3 formes végétales : le pois, le tournesol et le potiron. Ces 3 matières premières végétales ont même un indice PDCAAs (Protein Digestibility-Corrected Amino Acid Score) relativement élevé, ce qui indique une bonne capacité à répondre à notre besoin en acides aminés et leur digestibilité dans notre organisme. En théorie, il n’y a donc aucun problème majeur.
En pratique, ce n’est pas aussi simple. Nous n’avons en effet, aucune indication sur la provenance géographique ni sur les méthodes de culture de ces matières premières. Il est donc possible de trouver des résidus de pesticides dans le produit final, très impactant pour notre santé. Les protéines peuvent également provenir de l’autre bout du monde (ce qui est surement le cas), contribuant de fait, au dérèglement climatique.
D’un point de vue plus social, acheter des matières premières dans des pays en développement revient à acheter à très bas coût ces ingrédients, grâce au travail agricole d’une main d’œuvre bon marché. Et pourtant, on nous revend ensuite à prix d’or le produit fini, tout ça dans une jolie boite avec un beau marketing.
Le cas du Cacao : entre déforestation et travail d’enfants
L’origine et les méthodes de récolte du cacao sont très importantes. Même si aujourd’hui dans le conscient collectif, nos yeux sont plutôt rivés sur l’huile de palme, la culture du cacao représente une part non négligeable dans la déforestation de forêts tropicales, en particulier en Afrique de l’Ouest et en Amérique Latine. Cette déforestation est corrélée avec la disparition de certaines espèces endémiques : grands singes, éléphants, léopards, parmi les principales en danger.
D’un point de vue humain, la filière cacao pose également question. La petite taille des exploitations apporte de faibles rendements, donc une faible rémunération : à date, le revenu moyen en Côte d’Ivoire (premier producteur mondial de cacao) est inférieur à 1,2 $/jour, quand le seuil de pauvreté est fixé à 2 $/jour par la Banque Mondiale. Les cultivateurs sont pour la grande majorité d’entre eux, indépendants et inorganisés, avec un accès très limité aux marchés. Ils sont, de fait, les maillons les plus faibles à la table des négociations, quand l’ensemble de la chaîne de valeur dépend de leur travail.
La cacaoculture est également associée au travail illégal d’enfants, notamment dans le Golfe de Guinée où WWF (World Wide Fund for nature) estime que près de 2 millions d’entre eux ont participé aux travaux agricoles dans les vergers de cacaoyers sur la période de récolte 2013/2014.
Dans la référence Protéines Végétales Chocolat de TrainSweatEat by Sissy, on ne sait absolument pas d’où vient le cacao, s’il est issu d’une déforestation et si des enfants ont travaillé illégalement sur les parcelles.
Considérant le marketing et le positionnement haut de gamme de la marque, on est en mesure de s’attendre à la plus haute qualité pour le choix des matières première. Haute qualité qui, visiblement, n’est pas au rendez-vous.
Retrouvez notre article dédié sur le cacao ici, sans oublier notre infographie.
Du lait dans un produit végétal !?
Oui, dans la liste des ingrédients on remarque qu’il est possible de trouver des traces de lait dans le produit consommé. Pour faire simple, l’industriel en charge de la fabrication de leur gamme de produits, utilise sur la même ligne de production des matières premières laitières.
En soit, rien d’anormal, sauf que le discours marketing de la marque tourne autour d’un produit haut-de-gamme pensé et repensé sous toutes ses coutures, pour apporter le meilleur du végétal ! Si c’était vraiment le cas, l’équipe aurait fait attention à ce détail, de manière à prendre en compte les sensibilités des consommateurs intolérants au lactose et les vrais végan afin d’avoir respectivement ni problème de santé, ni problème de conscience, au moment de la consommation.
Dans la réalité c’est tout à fait possible. Il suffit de travailler avec un laboratoire fabriquant exclusivement du végétal ou avec des lignes de production différenciées.
Vitamine B12 : une forme bon marché mais de piètre qualité
La vitamine B12 est essentiel pour notre métabolisme : une carence peut entrainer des troubles neurologiques sévères. Elle est naturellement présente dans les produits animaux (viande, lait, œufs) et quasiment absente des produits végétaux. Une supplémentation d’avère donc essentielle dans le cas d’un régime végétalien pour assurer les fonctions de notre organisme. TrainSweatEat l’a bien compris, d’où l’ajout de vitamine B12 : mais pas sous la « bonne forme ».
La vitamine B12 existe sous 4 formes différentes : 3 d’origine naturelle et 1 synthétique (ou artificiel). Le laboratoire choisi par Sissy Mua a préféré utiliser de la cyanocobalamine, la forme artificielle de la vitamine B12. Cette forme est en partie inactive dans notre sang et est éliminée plus vite dans notre corps que celles naturelles, réduisant ainsi ses bienfaits.
Autre problème : cette forme va nous laisser une petite quantité de cyanure dans notre corps lors de sa prise en charge dans nos cellules. L’accumulation de ces faibles doses de cyanure peut, en se cumulant avec d’autres apports (tabagisme actif ou passif, par exemple), conduire à un risque accru de cancer. La littérature scientifique converge vers le fait que la forme synthétique de la vitamine B12, la cyanocobalamine, est certes très intéressante pour les industriels du fait de son faible coût, mais représente un choix de mauvaise qualité (mauvaise biodisponibilité et risques sur la santé) pour le consommateur.
Parlons maintenant des additifs utilisés. Le marketing de la gamme est très tourné des produits naturels et sains. En réalité, on utilise quand même beaucoup de produits de synthèse, donc artificiels. La forme de la vitamine B12 utilisée est un premier exemple. Les additifs dans la formulation, en sont un deuxième.
Édulcorant intense de synthèse : Un risque de toxicité voire même de cancer
Le sucralose est l’un des édulcorants intenses de synthèse le plus utilisé aujourd’hui sur le marché, que ce soit pour des compléments alimentaires ou pour l’ensemble des produits transformés estampillés « produit allégé », « zéro sucres », ou « light ». Son pouvoir sucrant est 600 fois plus fort que le sucre blanc conventionnel, ce qui permet aux industriels de n’en mettre qu’une toute petite quantité. Cela permet de n’apporter que très peu de calories au produit fini et également d’éviter les caries.
Mais c’est un peu trop beau pour être vrai d’où un principe de précaution : aujourd’hui nous ne disposons pas du recul suffisant pour être certain de l’innocuité de ces substances, et notamment du sucralose. En effet, la réglementation européenne a défini une dose journalière acceptable (DJA – 15 mg / kg de poids de corps / jour), respectée par les industriels pour chacun de leur produit. Le problème réside dans l’accumulation au fil des jours et semaines de ces produits ultra-transformés en contenant : à force, le consommateur peut ainsi largement dépasser la DJA et donc augmenter les facteurs de risques sur sa santé.
Aussi, les édulcorants intenses de synthèse, et notamment le sucralose, sont soupçonnés de provoquer une envie accrue de sucres : notre corps cherchant des glucides que le goût sucré lui fait espérer. Le sucralose est également suspecté de provoquer des troubles de la régulation du glucose et d’insuline ou même de la flore intestinale. Enfin, il peut même être un perturbateur du système immunitaire à forte dose et de récents travaux de recherche nous conduisent également à penser que le sucralose peut se transformer en composés cancérigènes dans l’organisme.
Arômes : pas si naturels que ça
Sur l’étiquette, on distingue nettement la mention « arômes naturels » accompagné du petit mot « arômes » tout seul, sans rien derrière. Lorsque rien n’est spécifié, on peut légitimement penser qu’il s’agit d’un arôme de synthèse, ou artificiel. Pour les industriels, ces molécules « aromatiques » sont créées pour intensifier un goût ou pour imiter goûts difficilement reproductibles avec d’autres éléments naturels. L’arôme peut provenir de toutes sortes de composés et de procédés.
Même avec les arômes naturels, il faut se méfier ! Effectivement ils ont une origine naturelle MAIS pas forcément celle qu’on croit.
Exemples :
- Tomate : arômes de chou vert, de pomme de terre cuite, sucre brun, feuille verte, framboise
- Noix de coco : champignon trichoderma
- Fraise : copeaux de bois avec sucre et alcool
- Vanille : acide férulique (son de riz ou pâte à papier)
- Pêche : huile de ricin (huile végétale non alimentaire)
- Arôme citron / acide citrique : champignon aspergillus niger
Réglementairement, l’industriel n’est pas du tout obligé de préciser leur provenance, ni le procédé de fabrication.
D’un point de vue santé, il n’y pas de problèmes particuliers de manière générale, sur les arômes naturels même s’il y a peu d’études scientifiques sur le sujet. En effet, les doses sont très minimes même s’il peut y avoir une accumulation de ces dernières en fonction des aliments ingérés dans la journée. S’agissant cette fois des arômes artificiels, la problématique est différente puisqu’il est très difficile de connaitre leur origine et leur synthèse. Par conséquent, pour éviter tous risques potentiels, il est préférable de les fuir.
Pour aller plus loin, retrouvez notre article sur les arômes et les exhausteurs de goûts ici.
Épaississants : des gommes
On parle ici de la gomme de guar (E412) et de la gomme xanthane (E415). La gomme de guar est issue du broyage de graines de guar et est utilisée par les industriels comme un épaississant du fait de sa capacité à retenir l’eau. À fortes doses, la consommation de cet additif peut provoquer des problèmes digestifs (ballonnements, effets laxatifs, etc.). On constate également un risque d’allergie chez certaines personnes, pouvant conduire à de l’asthme notamment. La gomme xanthane, quant à elle, est obtenue par fermentation de sucre sous l’effet d’une bactérie : c’est un type de sucre (polysaccharide). Comme pour la gomme guar, sa consommation peut occasionner des « inconforts intestinaux ».
Comme pour les édulcorants, ce n’est pas la dose de ces gommes par portion de produit qui est problématique : c’est la consommation répétée de produits en contenant, sur le long-terme qui commence à poser question !
L’heure du bilan
Donc, si on récapitule, on a dans cette petite boite de protéines végétales TrainSweatEat by Sissy :
- Des matières premières qui ont potentiellement fait le tour du monde, baignées aux pesticides et potentiellement génétiquement modifiées
- Du cacao responsable de déforestation et de travail d’enfants
- Des additifs artificiels potentiellement toxiques pour la flore intestinale voire même cancérigène
- Une vitamine B12 bon marché mais à faible biodisponibilité pour notre organisme et à risques pour la santé.
- La présence de traces de lait dans un produit vendus comme une solution végétale haut-de-gamme
D’autres marques arrivent bien à faire du Bio (ou des matières premières issues de l’agriculture raisonnée), du SANS édulcorant, du SANS additifs de synthèse, avec un BON goût et sont parfois même moins chères. Beaucoup sont référencés dans notre outil ScanNuts.
Sissy Mua : B.C.A.A
Place maintenant à la gamme des BCAAs. D’ailleurs, retrouvez notre dossier complet sur les bénéfices et risques liés à la production et consommation de BCAA à retrouver ici.
Focus sur la gamme de produits TrainSweatEat « By Sissi »
Ce qu’on nous dit Sissy Mua : « un mélange d’acides aminés essentiels qui t’aide à construire du muscle. C’est tout simplement le partenaire idéal de tes séances Trainsweateat ! »
- Booste tes séances de sport
- Favorise la récupération après ton training
- Complément idéal pour progresser et enchaîner les séances
Ce qu’on trouve sur l’étiquette : « acides aminés branchés vegan 50 % (L-Leucine, L-Isoleucine, L-Valine), maltodextrine, arôme naturel et arômes, correcteur d’acidité : acide citrique, édulcorants : sucralose et acésulfame-K, colorants naturels : jus de betterave, concentré de pomme et d’hibiscus. Peut contenir des traces de lait ».
Commençons la décryptage :
En clair, une liste banale d’ingrédients et quelques points d’attention (d’ailleurs plutôt drôle, c’est du copier / coller de la recette des BCAA de la gamme Tibo InShape Nutrition)
Acides aminés branchés : attention aux allégations vegan !
Effectivement, nous sommes en présence de BCAA d’origine végétale. Parfois, les BCAA industriels ont des origines animales peu ragoutantes : à base de plumes ou de poils d’animaux voire même à partir de cheveux humains ! Ici, « vegan » ne signifie pas non plus dire sans problème : seulement d’origine végétale. D’ailleurs, on n’a pas d’information sur leur origine géographique, ni à partir de quoi, ils ont été synthétisés (avec les personnes impliqués dans la chaine de fabrication).
Potentiellement, nous sommes en présence de résidus de pesticides, une matière première génétiquement modifiée et un travail d’enfants associé. Nous n’avons aucune information supplémentaire, à part la bonne fois de TrainSweatEat et comme vu précédemment, ça ne suffisait vraiment pas.
Présence de lait dans un produit végan
Dans cette gamme de produits, nous sommes toujours en présence de traces de lait, malgré la volonté d’avoir des acides aminés branchés vegan et un produit fini se positionnant comme une solution BCAA vegan. Cherchez l’erreur !
Édulcorant intense de synthèse : le combo gagnant
Dans la formulation, nous voyons qu’au-delà du sucralose dont on a détaillé les risques plus haut, nous sommes en présence d’Acésulfame potassium (ou Acésulfame K). Tout comme le sucralose, cette molécule est un édulcorant intense de synthèse et un additif (E950) très utilisé dans l’industrie agroalimentaire, précisément dans les produits ultra-transformés. Certains chercheurs remettent aujourd’hui en question l’approbation initiale de cet additif pour l’alimentation humaine, pour cause d’études manquantes prouvant l’innocuité de la substance. Certaines études conduisent à penser qu’une consommation d’édulcorants intenses de synthèse peut conduire à une prise de poids : (le cerveau cherchant dans notre alimentation les calories inexistantes qu’on lui fait miroiter en mangeant ces produits).
Le combo sucralose et acésulfame K est un cocktail au mieux toxique pour notre flore intestinale et au pire potentiellement cancérigène.
L’heure du bilan
Pour récapituler, dans cette petite boite BCAA TrainSweatEat Pastèque by Sissy, on trouve :
- Des matières premières qui ont potentiellement fait le tour du monde, baignées aux pesticides, potentiellement génétiquement modifiées et aux procédés de transformation très opaques
- Des additifs artificiels potentiellement toxique pour la flore intestinale voire même cancérigène
- La présence de traces de lait dans un produit vendu comme une solution végétale haut-de-gamme
D’autres marques arrivent bien à faire du Bio (ou des matières premières issues de l’agriculture raisonnée), du SANS édulcorant, du SANS additifs de synthèse et sont parfois même moins chères ! Retrouvés les meilleurs BCAAs du marché référencés dans notre outil ScanNuts.
Granola protéiné Trainsweateat
Ce qu’on nous dit Sissy Mua : « Le Granola bio aux éclats de chocolat noir est un mélange parfait de gourmandises et source de protéines ! Fais-toi plaisir avec un petit-déjeuner croquant et croustillant, idéal pour petits et grands ! »
- Riche en protéines et fibres
- Comme un granola fait maison
- Bio et Bon pour le corps
Ce qu’on trouve sur l’étiquette : « Flocons de soja* 54,30 %, chocolat noir(1)* 8 % (masse de cacao(1)*, sucre pure canne(1)*, beurre de cacao(1)*, vanille en poudre(1)*), sucre de coco*, flocons d’avoine*, flocons de seigle*, graines de tournesol*, huile de coco*. Peut contenir des traces de fruits à coque, lait et moutarde » [*Ingrédients issus de l’agriculture biologique,(1) Ingrédients issus du commerce équitable]
Dissection de l’étiquette :
Le soja : une matière première particulièrement à risque
Retrouvez notre infographie sur les bénéfices et risques liés à la production et consommation de soja ici.
Le soja est un sujet qui fait coulé beaucoup d’encre. Pour certains, il serait LA solution vers une alimentation plus végétale, donc plus durable. Pour d’autres, le soja serait au contraire l’une des causes majeures de déforestation. Dans l’imaginaire commun, le soja serait consommé depuis la nuit des temps en Asie. En réalité, la culture et la consommation régulière de soja remonterait seulement à 900 ans avant J.-C. Soit « hier » par rapport aux débuts de l’agriculture, il y a 11 000 ans. La consommation massive de soja est ainsi très récente et ses conséquences sur la santé encore méconnues.
Il contient des isoflavones, molécules qui agissent dans notre organisme comme hormones féminisantes et responsables de perturbations endocriniennes. Malgré un manque de consensus de la communauté scientifique, de nombreuses études convergent vers des alertes pour notre santé :
- Chez la femme, les isoflavones pourraient augmenter le risque de cancers et causer une perturbation des hormones avant la ménopause (baisse de LH et FSH).
- Chez l’adulte en général, ils empêcheraient le bon fonctionnement de la thyroïde (avec apparition d’un goitre).
On constate également certains cas de gynécomastie (développement de seins) chez l’homme (après forte consommation de soja et dérivés). S’agissant de la gamme Trainsweateat, le soja Bio permet déjà de s’affranchir des problématiques OGM et des résidus de pesticides.
La coco : un bilan environnemental plus lourd que l’huile de palme
Nous avons déjà publié une infographie sur les bénéfices et risques liés à la production et consommation de Coco à retrouver ici. ainsi que deux articles : le premier sur l’huile de coco et le second sur l’huile de coprah.
De la même manière que le soja, l’utilisation de la coco est plébiscitée depuis quelques années. L’huile et le sucre de coco sont devenus des ingrédients à la mode à retrouver dans toutes les cuisines. Pourtant, l’huile de coco est une huile à très forte concentration en acides gras saturés. Contrairement à ce qu’on peut lire et voir partout, ces acides gras ne permettent pas vraiment de « brûler le gras plus vite » ou bien seulement de manière temporaire. En effet, au fil de son utilisation, notre corps va progressivement revenir à un stockage classique de ces acides gras saturés : sur le long terme, l’huile de coco n’a pas de bénéfice (par rapport à une huile végétale de colza, tournesol, lin, cameline, noix, noisette, etc.).
Cette huile est également trop pauvre en acides gras insaturés (Omega 3, 6, 9 : le « bon » gras) et également trop pauvre en apports nutritionnels (très faibles apports en vitamine E notamment). Malgré l’utilisation d’huile de coco Bio, le risque de destruction des habitats naturels reste fort et de nombreuses espèces animales et végétales (déforestation). Aussi, il s’agit d’une matière première qui vient de loin : donc un fort impact carbone qui pourrait être évité en utilisant des huiles végétales plus locales.
Pour le sucre de coco, nous sommes en présence des mêmes alertes avec une composition finalement assez similaire du sucre blanc ordinaire. Finalement donc pas énormément d’intérêt pour un prix très différent !
Un cacao qui a visiblement tout bon !
Précédemment, nous avons évoqué les enjeux environnementaux et sociétaux du cacao. Dans cette recette de granola protéiné, la TrainSweatEat team a choisi de partir sur un chocolat Bio ET équitable ! Difficile d’arriver à faire mieux que ça et ne peut qu’encourager cette démarche. Dommage de ne pas reproduire ce choix sur l’ensemble des produits.
L’heure du bilan
Pour récapituler, nous avons dans cette recette de Granola protéinée TrainSweatEat by Sissy :
- Du soja, pouvant représenter à terme un risque sur la santé. Risque minimisé par la certification Bio du soja (source de protéine très intéressante avec une bonne digestibilité des acides aminés par notre organisme).
- Du cacao Bio ET équitable : permettant de minimiser son impact sur l’environnement et sur l’Homme. Pour avoir un plaisir réellement non coupable. On valide !
- Huile et sucre de coco Bio. Sujets à alertes environnementales même si certifiés Bio. On pourrait préférer respectivement des huiles végétales locales et plus intéressante d’un point de vue nutritionnel (colza, tournesol, lin, cameline, etc.) et du sucre de betterave/canne brut non raffiné au lieu de la coco.
- Pas d’additif, pas d’arômes, pas de conservateur
Malgré la présence de certaines matières premières à risques ou à fort impact environnemental, nous sommes en présence d’une recette relativement vertueuse qui peut servir de point de départ au développement de toute une gamme réellement durable et saine !
Sissy Mua : pancake nature Trainsweateat
Ce qu’on nous dit Sissy Mua : « Notre Pancake nature va devenir ton nouveau meilleur ami ! Riches en protéines et très gourmands, ils sont idéaux et rapides à préparer. Plus d’excuses pour ne pas se faire plaisir au petit-déjeuner ou au goûter ! »
- Prêts en moins de 5 minutes
- Sans édulcorants et sans soja
- Les protéines soutiennent le développement et le maintien de tes muscles.
Ce qu’on trouve sur l’étiquette : « Farine de blé 53 %, protéines végétales 19 % (riz, pois), sucre, fécule de pomme de terre, poudre à lever : bicarbonate de sodium, préparation de lin jaune 2 % (lin jaune, farine de riz, arômes, antioxydant : extraits naturels de romarin), arômes, sel, vitamine B12 (cyanocobalamine) »
Revue critique de ce dernier produit :
Nous sommes en présence d’une formulation pour réaliser des pancakes « facilement ». Sans être un chef ni un cordon bleu, les pancakes sont l’une des recettes les plus simples à faire. Un peu de farine, un œuf (ou de la crème végétale), du lait (ou une boisson végétale) : on fouette (ou on agite dans un shaker) et on a juste à faire couler dans sa poêle. C’est littéralement prêt en 5 minutes chrono (et encore, on a eu le temps de checker ses DM et de mettre 3 likes sur Instagram).
Les influenceurs développant ce genre de produits nous font la publicité de produits censés être révolutionnaires avec un marketing ultra convaincant pour que, même les recettes les plus basiques, nous paraissent insurmontables. Comme ça, on se rue sur leurs produits. Véridique !
Outre le fait qu’une pâte à pancake est ultra-rapide à faire, concentrons nous sur sa composition.
Matières premières végétales : Une origine et des méthodes de cultures inconnues
Dans la formulation, on avons de la farine de blé et des protéines de riz et de pois. Rien n’est Bio, rien n’est équitable : on ne sait pas d’où ça vient, ni encore une fois, par qui ces matières premières ont été cultivées/récoltées. La suspicion est de mise avec des denrées qui ont parcouru la moitié du globe avant d’arrivée dans notre poêle et qui sont gorgées de pesticides. Par ailleurs, aucune communication sur les traitements réalisés sur les protéines végétales pour s’assurer de leur innocuité et de leur bonne digestibilité, en éliminant par exemple le plus possible les saponines du pois ou l’acide phytique du riz.
Des arômes tout ce qu’il y a de plus artificiel
Pas d’arôme naturel dans cette recette : 100 % arôme de synthèse d’où la question suivante : Pourquoi dans un pancake « NATURE » mettre des arômes ? Les protéines végétales peuvent avoir un gout particulier : les arômes sont là pour rectifier le tir et rendre la recette plus savoureuse, possiblement au détriment de notre santé.
Pas besoin de produits artificiels dans des pancakes maison !
Une forme de vitamine B12 peu disponible et relarguant du cyanure
Comme expliqué plus haut, le choix de TrainSweatEat s’est porté sur la forme la moins chère du marché mais également la moins biodisponible pour notre organisme. La cyanocobalamine est la forme artificielle de la vitamine B12 qui, en plus d’une qualité médiocre, peut « relarguer » dans notre corps du cyanure et augmenter le risque de développement de cancer.
Ça fait cher payer le pancake !
L’heure du bilan
Pour récapituler, nous avons dans cette recette de Pancake Nature TrainSweatEat by Sissy :
- Des matières premières probablement gorgées de pesticides et dotées d’antinutriments, préoccupants pour notre santé (avec une origine inconnue : donc potentiellement un impact environnemental très fort du fait d’un approvisionnement depuis l’autre bout du monde)
- Des arômes artificiels
- Une vitamine B12 bon marché mais à faible biodisponibilité pour notre organisme et à risques pour la santé.
- La présence de traces de lait dans un produit vendus comme une solution végétale haut-de-gamme
Sissy Mua : des compléments alimentaires à boycotter ?
Nous étions vraiment impatients de voir les nouveaux produits désignés par la team TrainSweatEat et par Sissy Mua en personne. Leur jeune équipe véhicule l’idée que le sport est accessible à toutes et à tous, permettant ainsi à tout un chacun de bouger pour se sentir mieux dans sa tête et son corps. TrainSweatEat communique sur des produits haut-de-gammes, sains et naturels, mais la réalité est tout autre et on a été réellement déçu !
En synthèse, nous avons
- Des matières premières sans aucune traçabilité. Nous ne savons pas d’où elle proviennent (probablement de très loin). Nous ne savons pas non plus comme elles sont cultivées (certainement avec de nombreux pesticides et peut-être même issues de cultures OGM). Enfin, nous ne savons pas comment elles sont récoltées (recours probable au travail d’enfant dans certains cas).
- Des procédés de transformation très opaques : aucune communication sur les moyens de productions entre la matière première et le produit fini en poudre dans les pots. Rien, non plus, pour nous rassurer sur l’innocuité lors de la consommation
- Des formulations artificielles : les recettes ne sont clairement pas naturelles. Oui on parle de produits issus de la nature mais ultra-transformés pour être conditionnés. La marque a recours à des additifs de synthèse controversés au mieux bouleversant notre transit intestinal et au pire augmentant nos risques d’avoir un cancer…
- Un apport en vitamine B12 bon marché mais à faible biodisponibilité pour notre organisme et à risques pour la santé.
- La présence de traces de lait dans un produit vendus comme une solution végétale haut-de-gamme
Pour nous, la copie est à revoir sur l’ensemble des produits.
D’ailleurs, on se demande si l’objectif est réellement d’aider le consommateur à vraiment mieux s’alimenter ou juste de faire des bénéfices, en faisant fi des conséquences sur notre santé ! Il est clair que ce n’est pas avec notre petit article qu’on révolutionnera le monde mais par contre peut-être qu’il permettra de faire prendre conscience à certaines et certains d’entre vous des différences entre un joli marketing et la réalité des produits.
Sissy Mua et l’équipe TrainSweatEat, nous nous adressons maintenant directement à vous toutes et tous. Notre objectif n’est clairement pas de vous pointer du doigt sans vous apporter les clés pour aller vers du mieux : nous sommes à votre disposition pour faire ensemble les meilleurs produits du marché ou, à défaut, des produits réellement sains pour nous clients et la planète !
Compléments alimentaires à privilégier (exemples)
Les sources utilisées
Tu ne crois pas un mot de ce qu’on dit et remet en question ? Aucun souci, tu as entièrement raison : c’est pourquoi l’intégralité des ressources bibliographiques utilisées et notre méthodologie de notation sont consultables en suivant le lien ci-dessous.
Maintenant, tu le sais !
Consultez l’ensemble des sources utilisées ainsi que notre méthodologie détaillée
Mais quel bon boulot! Je me demande pourquoi il n’existe pas une législation qui responsabilise les influenceurs
Bonjour Carla et merci de ton soutien.
La législation arrive petit à petit : voir nouvelle loi promulguée
Malgré tout, le meilleur moyen de responsabiliser l’acte d’achat reste l’apprentissage des consommateurs. C’est ce que nous essayons de faire (toute petite contribution) à notre niveau et à notre échelle.
Belle journée à toi.